Bienvenue dans ce nouveau numéro du GNU World. Ce mois-ci, il y aura plus de projets et moins de politique et moins de philosophie même si celles-ci feront aussi partie de ce numéro. Vous trouverez cela plus à la fin de ce numéro.
Le sujet de "l'informatique ambiante" a pris un rôle central dans les débats sur l'avenir de la technologie de l'information depuis déjà quelques années. La vision derrière ces termes est celle des médias inter-connectés et des applications qui, combinées, fournissent une sphère intelligente et supportable autour de l'utilisateur.
Les protagonistes de cette approche rêvent d'entrer dans le salon et d'automatiquement trouver leur projet actuel qu'ils étaient en train d'éditer sur l'ordinateur portable lors du retour à la maison et cela sur leur télévision à écran large pour la suite de l'édition. Quand le téléphone sonne, le texte se réduit dans le fond d'écran pendant la conversation occupe la plupart de l'écran et réapparait à la fin de celle-ci pour laisser à nouveau place au texte.
Comme par exemple, le Professeur Weizenbaum, auteur du programme Eliza program et de l'une des principales critiques sur l'utilisation irréfléchie des ordinateurs [5] a prédi depuis des années que c'est l'omniprésence de la technologie de l'information qui la rendra invisible. La rendre aussi omniprésente et invisible que l'air que nous respirons est en fait un but que les partisans de l'informatique ambiante recherche. Pour preuve, "Oxygène" est même le nom d'un projet d'informatique ambiante du MIT. [6]
Le projet de domotique MisterHouse [7] de Bruce Winter l'implémente, en tant que logiciel libre sous licence publique générale GNU (GPL), sous la forme d'une "maison intelligente".
Bruce et sa famille vivent dans une "maison solaire passive sous berme". Ces "maisons sous berme" sont apparues entre la fin des années 70 et le début des années 80. Ce sont des maisons enterrées, mais contrairement aux maisons souterraines, elles ne sont pas complètement sous terre. À la place, seuls les cotés de la maison sont couverts par de la terre, une "berme".
Les propriétés de régulation de chaleur de la terre sont un des avantages de ces maisons, cela préserve la fraicheur même en été et avec très peu d'énergie. Pendant l'hiver, la terre empèche la température de chuter sous un certain point, néanmoins cela peut devenir un peu frisquet sans chauffage actif.
La motivation première de Bruce pour commencer à travailler sur MisterHouse fut d'automatiser les stores de leur maison. Mais après sa première publication en 1998, une communauté de développeurs et d'utilisateurs s'est formée autour du projet MisterHouse. Aujourd'hui, la liste de diffusion a dépassé les 600 membres, plus ou moins actifs, et environ 250 personnes ont contribué au codage ou au débogage. De ce fait, plus de 80 versions ont été livrées depuis la première version de MisterHouse et il y a environ une mise à jour par mois.
L'architecture de MisterHouse est modulaire -- à peu près n'importe quel type de module peut être connecté en entrée ou en sortie. Du coté des entrées, elles sont événementielles, les événements étant générés par le temps, des données issues de fichiers, des sockets, des ports série ou un logiciel de reconnaissance vocale. Les sorties peuvent alimenter des fichiers ou des sockets, le port série et la synthèse vocale "text to speech" (TTS).
MisterHouse peut être utilisé du pilotage d'un système d'alarme ou d'une climatisation (chauffage, rafraichissement, ventilation) jusqu'à l'annonce de l'arrivée de courriers ou d'appels. Bien sûr il permet des applications plus humoristiques, annonces drôles ou effets de maisons hantées. Imaginez de pouvoir basculer votre maison en "mode Halloween".
La flexibilité modulaire d'une part et l'exigence des aspects matériels d'autre part, ne permettent pas d'obtenir rapidement une solution "clef en main", quoique. Ainsi le projet ne sera immédiatement utile qu'aux lecteurs techniquement affutés.
Si vous cherchez l'inspiration, la famille Winter démontre ce qu'il est possible de faire avec sa propre maison. Dans leur maison, MisterHouse contrôle les lumières, le chauffage, la ventilation et les stores. Il surveille la caméra de l'allée, prévient quand la porte d'entrée est restée ouverte la nuit, informe sur les conditions météo et les prévisions sismiques et fournit aussi un système d'animations à la maison avec musique, messagerie, informations, guide TV et dessins animés reliés au magnétoscope.
En plus de tout cela, il divertit la famille avec des remarques amusantes issues de l'internet et permet de localiser les véhicules de la famille grâce à un système de contrôle automatique de la position (APRS: Automatic Position Reporting System). Ces fonctions sont bien sûr accessibles via ordinateur, tablette PC et télécommande X10, mais grâce à la connexion par internet, elles peuvent être contrôlées à distance [8] et même -- sous réserve que vous ayez le mot de passe -- contrôlées de n'importe quel point du globe.
De nombreux lecteurs seront confrontés à des sentiments conflictuels en lisant ceci. De nombreux "cybermaniaques" vont sans doute être ébahis devant l'aspect ludique de ce projet et imaginer leurs propres applications. Certains vont probablement se demander comment Bruce a-t-il fait pour trouver une femme qui coopère avec un tel projet. Comme l'a écrit récemment un journaliste allemand, c'est souvent le faible "FAF (Facteur d'Acceptation Féminin)" qui termine vite ce genre de projet.
Comme c'est en cours de développement, il faut admettre que quelquefois les choses ne marchent pas comme elles le devraient -- comme le suggère le site de la famille Winter avec le lien vers "Notre maison (pas toujours si) intelligente".
D'autres vont sans doute hausser les sourcils devant une telle insouciance vis à vis des informations personnelles et de la vie privée -- quoiqu'il faille reconnaître qu'on ne l'appréhende pas de la même manière aux États-unis et en Europe. Par exemple, l'auteur de la page d'info de l'APRS n'a aucun soucis pour publier sur internet son parcours durant les 1000 dernières heures.
Comme MisterHouse tourne à la fois sous GNU/Linux et Microsoft Windows, les lecteurs soucieux de sécurité pourraient se demander pourquoi le serveur connecté à internet tourne sous Microsoft Windows, ce qui pourrait inciter quelques plaisantins à s'amuser avec des blagues qui -- littéralement -- pourrait faire passer des nuits blanches à la famille Winter.
Grâce à internet et à sa profession, l'auteur de cet article est d'ores et déjà une personnalité plutôt transparente, j'aimerais donc dire que je préfère ne pas révéler publiquement ma vie privée, néanmoins le coté gadget me donne vraiment des fourmis dans les doigts.
Mais puisque MisterHouse est un logiciel libre et peut tourner sur une plate-forme libre, chaque utilisateur peut décider par lui- ou elle-même jusqu'où faire respecter sa vie privée.
Quand on évoque des plates-formes propriétaires, on a tout de suite une drôle d'impression. Surtout quand "chercher à comprendre ce que fait réellement la plate-forme en plus de ce qu'elle prétend faire" constitue immédiatement une violation du "Digital Millenium Copyright Act" (DMCA, loi américaine de 2000 sur les droits d'auteurs numériques) ou de la directive européenne sur les droits d'auteurs (EUCD: European Copyright Directive) et donc se traduit par des poursuites judiciaires. Quoique -- entrer dans ce conflit va devenir de plus en plus impossible si les défenseurs de l'ordinateur de confiance ("Trusted Computer" - TC est aussi associé à "Treacherous Computer" - l'ordinateur insidieux) arrivent à leurs fins, parce qu'il sera alors techniquement impossible pour vous de contrôler ce que fait votre ordinateur.
Dans un tel scénario, les utilisateurs n'ont aucun contrôle sur leur vie privée et aucune information sur la portée de ce qui est diffusé. Avec l'intrusion grandissante des caméras dans les lieux publics et la diminution de la capacité à participer à la société sans technologie numérique, même un boycott général de ces technologies ne constitue pas une réponse à ces problèmes.
Avec cet éclairage, MisterHouse en tant que logiciel libre permet à chacun d'avoir un contrôle personnel et total sur la zone hautement sensible qu'est leur foyer -- ce qui, par le coté ludique et en dépit de toutes les inquiétudes possibles, en fait un projet très positif.
Techniquement parlant, MisterHouse a été implémenté en Perl, avec de nombreuses extensions disponibles dans les archives Perl CPAN et directement chez d'autres utilisateurs de MisterHouse. Aussi, parvenir à une solution totalement libre peut demander quelques efforts supplémentaires pour les cas où Bruce lui-même utilise des modules propriétaires.
Le langage de gestion des événements pour programmer la combinatoire de la maison est une extension de Perl. Ainsi, en plus d'un ordinateur disposant de 10 à 40 Mo de mémoire disponible, la connaissance de Perl est un autre prérequis pour pouvoir commencer à automatiser votre propre maison.
La diversité des distributions GNU/Linux disponibles à présent est remarquable. Partant des habituelles "distributions multi-usages" pour toutes les tâches jusqu'aux distributions live CD pour tous les goûts et tous les usages possibles.
"Loading Linux" [9] est une distribution GNU/Linux pour client/serveur orientée réseau sans administrateur local.
Plusieures distributions GNU/Linux permettent de choisir entre l'installation client et celle serveur mais Loading Linux va plus loin. Les client et le serveur sont installés et pré-configurés pour travailler ensemble sans une configuration manuelle supplémentaire. Ainsi, sans même connaître beaucoup sur les réseaux et l'administration du système, les gens peuvent utiliser cette distribution facilement.
Même si la complexité complète est encore disponible aux moyens d'un "mode expert," celui-ci est généralement caché des utilisateurs à moins qu'ils ne le réclament spécifiquement. En fait, il semble qu'un enseignant ne devrait normalement savoir uniquement que les fichiers sont situés sur le serveur et sont disponibles dans le répertoire "home" de chaque client. Comment le serveur NFS est configuré est plus ou moins secondaire, ce sont les aspects fonctionnels qui priment pour l'enseignant.
Thierry Wonner a eu l'idée de ce projet et l'a présenté fin 2002 à d'autres étudiants de l'EPITECH [10] (une université pour les sciences informatiques dans la partie sud de Paris). Quand Nicolas Fortier, Nicolas Perez, Sylvie Truong et Francois-Philippe Il Grande (qui a aussi répondu aux questions de Brave GNU World) se sont joints au projet, le travail a débuté en 2003 et ce jusqu'à fin 2003, date où la première version CD-ROM bootable a été achevée.
La distribution est basée sur des composantes standards: Scripts Shell pour les routines d'installation du CD, PHP pour les outils d'administration web, PERL, C et "divers éléments" d'autres langages. NIS, NFS et SAMBA sont préconfigurés pour inter-opérer comme OpenOffice.org, un gestionnaire de fichiers et d'autres composants pré-installés et pré-configurés. Pour la gestion des paquets, la distribution est basée sur les RPM vu qu'il est assez simple et que cela permet de trouver facilement d'autres paquets.
Toutes les personnes impliquées prennent aussi le plus grand soin à maintenir l'indépendance et la continuité du projet. Étant un projet non-commercial d'une université et la publication de la distribution en elle-même sous la GNU General Public License (GPL), faisant d'elle un Logiciel Libre, ce sont des pierres d'angle pour la liberté future du projet.
En vue d'assurer la continuité du projet après la fin de leurs études ou durant leurs stages, ils sont à la recherche de jeunes étudiants pour intégrer leur équipe ainsi que des personnes externes à l'université.
Il y a plein d'idée pour le développement futur. Ils aimeraient remplacer les fenêtre ASCII des routines de l'installation par de véritables interfaces graphique pour permettre de réduire le seuil. Leur outil d'administration web a besoin également de travail et l'installation graphique de paquets supplémentaires est une partie sur laquelle un groupe d'étudiants travaille actuellement.
Pour de tels projets, il n'est pas possible d'avancer uniquement grâce aux développeurs, utiliser les distributions et donner des commentaires est un facteur très important pour continuer à aider de tels projets. Donc, si vous êtes intéressés, vous devriez essayer.
Quand le réseau est installé, il y a généralement beaucoup de choses qui doivent encore être faites à la main et ces chose doivent être faites sur chaque client du réseau. Pour éviter la monotonie, des outils comme ClusterSSH [11] de Duncan Ferguson existent pour permettre le "bundling" de consoles SSH.
N'importe quelle quantité d'ordinateurs peut être groupée dans un cluster par l'administrateur qui peut ensuite utiliser une simple fenêtre de terminal sur son bureau pour exécuter des commandes shell en parallèle sur toutes les machines. Les fenêtres des terminaux qui peuvent être (dés)activées individuellement peuvent ensuite transmettre toutes les entrées via SSH aux machines actives du cluster.
Un outil non-libre comparable avec une fonctionalité similaire est par exemple SUNWcluster de SUN qui ne travaille qu'en texte clair sans SSH et SUN a informé Duncan qu'il n'avait pas l'intention de changer cela. Étant donné que le modèle de sécurité de sa société était incompatible avec cela, Duncan a écrit ClusterSSH pour faire le travail.
Le projet tourne sur SUN Solaris (x86 et Sparc) aussi bien que sur RedHat et Debian GNU/Linux. Ses plans à terme sont d'avoir la certitude que cela soit également testé sur d'autres plates-formes. N'ayant accès qu'aux plates-formes susmentionnées, Duncan recherche de l'aide pour cette tâche spécifique.
ClusterSSh est écrit en Perl et Tk et est soumis en tant que Logiciel Libre à la GNU General Public License (GPL). Ainsi, il devrait être simple à utiliser par les administrateurs qui sont les principales personnes visées par ce projet.
Comme écrit dans les précédents articles, beaucoup de débats prennent place autour du sommet mondial sur la société de l'information de l'ONU [12]. Souvent ces débats prennent place entre des gens que l'on ne pourrait rencontrer facilement, comme les représentants et les avocats des peuples autochtones.
Selon la définition de l'UNESCO [13] les populations autochtones "sont celles qui, liées par une continuité historique avec les sociétés antérieures à l'invasion et avec les sociétés précoloniales qui se sont développées sur leurs territoires, se jugent distinctes des autres éléments des sociétés qui dominent à présent sur leurs territoires ou parties de ces territoires."
Depuis que les peuples autochtones ne dominent plus dans leur région et ont généralement une faible influence politique sur un plan local et aussi sur un plan global, on les retrouve habituellement parmi ceux qui ne peuvent pas se défendre efficacement face aux effets pervers d'une globalisation poussée en avant par les grandes multinationales.
Dans des domaines comme les prétendus "brevets sur le vivant", quelques compagnies pharmaceutiques ont lancé des initiatives pour obtenir des médicaments traditionnels, et les lancer sur le marché globalement. À ces fins elles usent souvent de leur énorme pouvoir économique et politique pour rendre impossible l'utilisation de leurs ressources traditionnelles, des attaques face auxquelles les peuples indigènes se retrouvent sans défense.
Un exemple bien connu de ces pratiques est le "Brevet Basmati" de la compagnie américaine RiceTec, qui obtint un brevet sur le riz Basmati en septembre 1997. La lutte judiciaire qui suivit tourna de plus en plus autour de la question de qui aurait le droit de cultiver le riz indien Basmati traditionnel. Même si ce conflit se conclua essentiellement en faveur de l'Inde, il montre le mécanisme en action. Et vous devriez vous demander quelle est la différence de pouvoir politique entre une petite population indigène et un grand pays comme l'Inde.
Ces phénomènes sont souvent référencés en tant que "biopiraterie", bien que "biobrevetisation" serait un meilleur terme comme Richard Stallman l'explique très bien dans un de ces articles. [14]
Mais on ne peut nier que ces développements -- indépendamment de leur terminologie -- créent des problèmes bien que la question qui devrait être posée est quelles sont les racines de ce problème. D'habitude les peuples indigènes et leurs avocats demandent à obtenir "toute la propriété et le contrôle de toutes leurs ressources culturelles, intelectuelles et de celles dénommées naturelles" dans ce contexte.
À première vue, ces demandes apparaissent logiques, raisonnables et justes. Mais cela accentuerait plus le problème si elles étaient remplies.
Les formes de monopoles intellectuels limités (voir le numéro #56 [15]), comme les brevets et les droits d'auteur, sont généralement attribuées à une personne unique comme "le propriétaire". Donc la demande se traduit en création d'une nouvelle forme "de propriété intellectuelle d'héritage/génétique" dans laquelle on donne aux gens le seul droit de décider de certains aspects culturels et intellectuels.
Si vous prenez ces demandes et leur appliquez le principe d'égalité de la déclaration universelle des droits de l'homme, vous aurez immédiatement les demandes suivantes -- de façon radicale -- seuls les Bavarois peuvent brasser de la bière, seuls les finlandais peuvent construire des saunas et seuls les Siciliens peuvent servir des pizzas. Cela ne crée pas seulement la legitimation morale pour le nord de ne pas divulguer son accumulation de connaissance, on pourrait aussi demander si cette monopolisation sociale est dans l'intérêt de n'importe qu'elle société dans laquelle on veut vivre.
Si l'on y regarde de plus près, le problème se manifeste surtout lorsque l'on tente de rendre illégal l'usage de connaissances traditionnelles par des Peuples Indigènes. Tant qu'ils sont libres d'utiliser leurs ressources de la façon traditionnelle et historique, ils ne perdent ni ne gagnent quoi que ce soit.
Donc le problème principal est la monopolisation excessive et son application. Les demandes ci-dessus tentent de résoudre ce problème créé par trop de monopolisation en demandant encore plus de monopolisation.
Comme conséquence sociale, ceci transforme les origines culturelles d'une société en produit commercial, qui sera premièrement respecté pour sa valeur économique et pour qui le profit devra s'accroître. La valeur culturelle disparait devant la valeur économique, une mentalité que nous transmettons aux générations futures.
Et pour beaucoup, le commerce de cette "propriété" sera la seule façon d'obtenir l'alimentation, l'eau, l'éducation et des soins médicaux. Mais l'élaboration d'un bon contrat est très dépendante de votre capacité de ne pas faire ce contrat quand vous n'aimez pas les conditions. Donc les Peuples Indigènes peuvent se retrouver encore plus dans la nécessité de négocier pour leurs pauvres vies.
Malheureusement cet article est déjà terminé, et la question ne peut être traitée ici avec plus de détails, mais si vous êtes interessé pour approfondir le débat vous pouvez trouver un article sur le sujet sur le site web de la FSF Europe [16]
Tant de chose ce mois-ci dans Brave GNU World. Comme à l'accoutumée, je désirerais encourager fortement quiconque à rédiger des questions, des commentaires, des idées et des suggestions de projet et à les envoyer par courrier électronique à l'adresse habituelle. [1] Au plaisir de vous revoir pour un prochain numéro.
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Copyright (C) 2004 Georg C. F. Greve
Traduction [FR] : Laurent Richard, Denis Le Bret
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Last modified: Fri Sep 2 13:52:41 CEST 2005